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Rétrospective manga : souvenir de lectures 2013 – 2e semestre

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Rétrospective lecture 2013 manga

Suite de la rétrospective des lectures de l’année 2013, qui a commencé ici. J’ai l’impression que ce second semestre a été plus chargé que le premier, sans doute car Japan Expo amène sa cohorte de titres et que la période septembre-novembre a été vraiment très dense cette année. Mais regardons ça de plus près !

Juillet

akumetsu_01Juillet a pour synonymes Japan Expo et vacances. Je tente de ne pas rater les nouveautés du moment et je rattrape même quelques séries. Je me lance par exemple dans Akumetsu, à qui Ototo veut donner une seconde jeunesse. Le titre est efficace, avec un justicier bien noir, diabolique même, qui latte les pourris et les corrompus du Japon pour tenter d’en refaire un pays honorable. C’est sanglant, sans concession, un brin old school dans le graphisme mais toujours autant d’actualité dans ce qu’il dénonce et combat. Il me manque encore pas mal de tomes (4 ou 5 dévorés sur les 18 que compte la série) mais je pense acheter la suite petit à petit au grès de mon budget lors des mois plus calmes en terme de sorties… Si ça existe en 2014 !

Toujours en juillet, j’accueille avec plaisir le nouveau Kakizaki (Rainbow, Hideout) : Green Blood chez Ki-oon. Les histoires du mangaka sont toujours aussi tristes, injustes et cruelles Je me demande si ce mec n’est pas un grand dépressif ^^. En tout cas le résultat est prenant, une fois de plus… Tout se déroule dans un univers à la Gangs of New York, dans le fameux quartier de Five Points. Entre western décadent, guerre des gangs, héros dont les mains sont pleines de sang et bonne dose d’action, le titre est très complet et très bien gratté. On y retrouve les éternels méchants de Kakizaki. Vous m’excuserez le ton trivial mais le mangaka accouche vraiment de grands salopards, on peut même parler de talent en la matière !

Sinon j’apprécie aussi Zéro pour l’éternité. Bon le jeune héros m’énerve, clairement, mais l’histoire est vraiment excellente, entre faits historiques de la seconde guerre mondiale et aventures humaines. On y narre l’histoire d’un militaire et pilote de chasse – le grand père inconnu du jeune héros cité plus haut – qui ose penser à sa survie plutôt qu’à son pays. Le pire c’est qu’il l’exprime alors qu’en cette époque de propagande nationaliste le Japon est, plus que jamais, un pays de la pensée unique.

melodie-de-jenny-ki-oonFait intéressant je lis aussi, en parallèle, L’île des téméraires, un récit sur la seconde guerre mondiale qui ne se déroule plus dans les airs mais sous l’eau avec des homme-torpilles moins connus que les kamikazes aériens mais aux destins tous aussi tragiques. Si j’ajoute à ça la Mélodie de Jenny de Tsukasa Hôjo qui ressort aux éditions Ki-oon, voilà trois lectures sur la WW2 du coté du Japon, qui dénoncent toutes les absurdités d’une époque : morts inutiles, haine aveugle de l’ennemi, hommes incroyables envoyés  à l’abattoir pour rien.

Avec le même sujet on obtient pourtant trois titres différents grâce à leur narration : la recherche biographique et personnelle du petit-fils dans Zéro pour l’éternité, le récit in situ et immersif pour L’île des téméraires et le recueil de nouvelles qui multiplie les angles sur trois récits dans la Mélodie de Jenny. A vous de voir donc, même si mon cœur penche pour le dernier.

J’en finis ce mois de juillet avec deux titres : Radiant tout d’abord, dont je vous reparlerai en 2014, qui est sans doute le premier manga français que j’ai vraiment adoré. Parmi les précédents il y en a des réussis, des sympathiques… Mais c’est le premier qui pourrait être issu d’une maison d’édition japonaise tellement il a absorbé les codes de la BD nippone, tout en conservant sa singularité. Et en plus il est bourré d’humour, très bien dessiné et son auteur est un mec simple et sympathique, avec qui vous pourriez parler de shônen pendant des heures.

Le second titre je le suis depuis plus de 15 ans : Bastard!!. Je l’évoque car ce tome 27 marque le retour au scénario principal… ENFIN ! Cela faisait plusieurs années que Kazushi Hagiwara nous baladait là où son cerveau un peu tordu s’égarait, et si le dessin est maintenant d’un niveau peu commun, le scénario était devenu un trip perso du mangaka, limite pénible. Cela étant dit, ce 27e opus reste assez barré, et peut quasiment se résumer à une grande scène de baston-sexe dantesque entre l’inénarrable DS et Porno Diane (avec un nom pareil vous me direz). La demoiselle avait perdu sa petit culotte dans le tome 18, et elle va le regretter… Ou pas, il faudrait lui demander.

Bref c’est toujours n’importe quoi mais on revient à l’histoire, on retrouve notre héros, et il se pourrait bien que ça évolue dans le bon sens.

Août

l-attaque-des-titans-tome-1Le mois le plus calme de l’année avec décembre. En tout cas la première quinzaine. Fin juillet – début aout j’en profite donc pour m’attaquer au blockbuster annoncé de l’année : L’attaque des titans, alias Shingeki no Kyojin. Le carton plein de l’année au Japon (cf le bilan des ventes 2013) a-t-il ses chances chez nous ? A priori oui, grâce à l’anime. Je n’ai volontairement pas regardé ce dernier pour éviter de juger la version papier sur des a priori trop positifs. In fine, le titre s’en sort bien quand même, car il est diablement prenant malgré une patte graphiue qui manque encore de maturité. Mais les émotions, la tension, et surtout l’horreur du génocide humain sont très bien véhiculés par les personnages de Hajime Isayama, donc je pense que c’est l’essentiel vu que la série a déjà un bon pitch de base. En plus, sait-on jamais, on peut espérer que le graphisme s’améliore dans les prochains tomes.

Sinon, dans un genre très différent, je savoure Opus, de Satoshi Kon, qui me replonge un peu dans mes années Akira, par le graphisme, et qui m’évoque un peu Urasawa dans la narration. C’est l’histoire d’un mangaka pris en otage par ses personnages et sa propre histoire, où il mélange supers pouvoirs psychiques et thriller. Le cocktail est vraiment très bien écrit et bien dosé entre action, humour et rebondissement. Ça se lit et se relit avec plaisir en attendant le tome 2, arrivé depuis. On comprend que ce manga fasse partie de la sélection d’Angoulême pour 2014, c’est une lecture assez incontournable pour les vieux fans de manga !

A la toute fin du mois, alors que la vague des sorties de la rentrée commence, je savoure Vertical de Shinichi Ishizuka, un titre sur le secourisme en haute montagne. Un manga bourré d’humanité, avec un héros qui se situe quelque part entre le surdoué de la montagne, le passionné de la vie et un Saint-Bernard joyeux et bienveillant. Une personnalité qui offre un contraste parfait avec des récits durs et souvent tragiques, aux happy end assez rares mais qui n’en ont que plus de valeur. Un beau titre.

Ah j’allais oublier, cet été fut aussi l’occasion d’essayer un titre un peu spécial : Adekan, un seinen qui vogue entre action, enquête et aventure… et qui possède un coté yaoi-friendly assez drôle. La petite pointe d’érotisme gay est là et bien là mais ça passe plutôt bien et ce serait un peu con de s’aliéner ce titre sur ce seul prétexte. En plus les personnages sont assez réussis et le graphisme est très travaillé, pour un visuel qui sort de l’ordinaire. Essayez-le, il n’y a que 7 tomes pour le moment et vous verrez par vous-même !

Septembre

montage-manga-volume-1En fait il fallait vraiment faire du tri sur cette rentrée 2013 car il y avait du déchet, et les bons titres se sont plutôt étalés sur l’automne que sur le seul mois de septembre. En plus de Vertical que j’évoquais plus haut, je peux aussi citer Montage, un seinen-thriller palpitant qui s’inspire d’une histoire vraie, aka le plus grand cambriolage toujours irrésolu de l’histoire criminelle nippone. On suit la course poursuite du fils de ceux qui ont fait le coup, dont l’héritage est un cadeau mystérieux et empoisonné. Comme il y a prescription, tout le monde est à la recherche du magot (300 millions de yen !) et chacun est prêt à tout pour l’obtenir. Il y a un petit côté Le fugitif (le film, avec Harrison Ford) dans ce titre plein de rebondissement à la mise en scène parfaite… C’est prenant de chez prenant !

Le reste est un ton en dessous mais reste très agréable quand même : Scumbag Loser chez Ki-oon mise sur un héros à vomir : lâche, obsédé et pervers, moche… Mais tout sauf stupide. Il se retrouve au milieu d’une histoire horrible, fantastique et sanglante qui va vite le dépasser. Ensuite on peut citer le tome annuel de Drifters. Ce 3e opus est l’occasion pour moi de coucher sur écran tout le bien que je pense de cette série assez folle de Kôta Hirano, un mangaka comme on les aime qui réussit le pari de faire une sorte de Battle Royale avec les plus grands héros et psychopathes de l’histoire, japonaise comme internationale : de Jeanne d’Arc à Nobunaga Oda en passant par Raspoutine ou Billy The Kid. C’est une lecture assez jouissive et on crie une fois de plus au génie… GEEEENIIIIIIEEUUUUU (voilà, j’ai crié).

Pour finir, je parviens à m’immerger dans Warlord au 4e tome : la suite de bastons sans queue ni-tête finit par gagner en profondeur malgré les changements de direction peu lisibles de la trame principale. Jusqu’ici c’était une suite de très beaux combats avec des personnages qui savent avoir la classe en prenant la bonne pause, mais la narration était assez erratique et confuse avec une profusion de protagonistes à vous embrouiller la cafetière. Mais ça se calme, on commence à bien savoir qui est qui et un peu mieux où l’on va. Le 5e tome a confirmé cette tendance et la série n’est plus uniquement belle à regarder mais elle devient aussi intéressante à lire !

Octobre

Comme il y avait pas mal de sortie en septembre, je commence octobre par un peu de rattrapage avec une flopée de nouveautés chez Tonkam. Je ne sais toujours pas quoi penser du nouveau Boichi : H.E. – the hunt for energy. Est-ce que le titre vise la pédagogie sur les énergies renouvelables ou veut-il développer une vraie histoire ? Si c’est la première solution, le pari est réussi, car on apprend pas mal de choses, on rigole de temps à autres grâce à des personnages hauts en couleurs et toujours aussi bien dessinés. Maintenant si l’écologie ce n’est pas votre truc, passez votre chemin parce que pour l’instant il n’y a pas grand chose d’autre.

Gewalt-tome-1-de-Kôji-KônoJe suis davantage absorbé par une autre nouveauté, au nom imprononçable : Brynhildr in the darkness, au scénario qui me rappelle Elfen Lied de loin, avec des êtres humanoïdes qui se sont échappés d’un laboratoire où ils ont été créés et enfermés. Les deux demoiselles robots tombent sur un jeune homme qui va les aider dans leur quête de liberté et leur lutte pour la survie. C’est bien mis en scène, avec pas mal de mystères autour du pourquoi et du comment de ces êtres artificiels, avec une bonne dose d’action et des personnages classiques mais sympathiques. Le tome 2 attend dans ma pile de lecture, je pense que je pourrais rendre un verdict plus abouti avec ça mais les premières impressions sont bonnes.

En dehors de ces titres de septembre lus en décalés, octobre m’apporte beaucoup de plaisir dans mes lectures, avec des coups de cœur. Le premier est Gewalt chez Doki-Doki. L’attachée de presse m’avait présenté ce titre comme un chouchou perso pendant Japan Expo, et je comprends pourquoi. C’est un titre qui déborde vraiment d’énergie, dont le héros a une puissance peu commune, dont la personnalité explose à plusieurs reprises, de plus en plus fort au fur et à mesure de sa rébellion contre lui-même et les codes de la société. Un héros qui dit merde à son ancienne vie et qui dévore la nouvelle avec une boulimie assez jouissive. Le trait est un peu particulier et me fait penser à du vieux GTO, mais comme ce dernier, ça donne au titre une identité singulière. Bref, c’est vraiment l’éclate !

Dans un genre radicalement différent, je m’attaque enfin à un article sur une des séries qui met de la bonne humeur dans ma vie de lecteur : Yotsuba&, dont le tome 12 vient de sortir. J’avais 4-5 volumes de retard, je les dévore en 2-3 jours… Par contagion, je m’amuse tout autant à l’écriture du pavé, sur les 12 raisons d’aimer cette comédie / tranche de vie à l’héroïne inclassable, avec son franc parler et ses couettes vertes. La petite Yotsuba a sa place parmi les grands personnages du monde du manga, à coté d’un Hanamichi Sakuragi, d’un Ippo, d’un Dark Schneider, d’un Kenji, d’un Ranma, d’une Gally, d’une Emma, d’un Black Star, d’un Yasha-Ô… Tiens, il faudrait que je pousse cette liste plus avant un jour, l’article pourrait être amusant ! Bref Yotsuba c’est Yotsuba, c’est unique en son genre et c’est à ne pas rater !

Novembre

goggles-tetsuya-toyoda-ki-oonComme pour octobre, je continue de me faire du bien en cette fin d’année. Je commence le mois par la lecture du dernier né de la collection Latitudes chez Ki-oon, le premier qui n’est pas de Kaoru Mori : Goggles, un recueil de 6 nouvelles signées par Tetsuya Toyoda qui sont des petits joyaux dans le traitement des relations humaines. Le mangaka arrive à exprimer énormément dans un minimum de bulles, avec des moments de silences qui nous donnent l’impression d’être à coté des personnages et que le temps suspend son vol. L’humour un peu loufoque accompagne des personnages complexes et fragiles, qui s’avèrent toujours, in fine, très attendrissants. Ce one-shot est donc une belle aventure humaine autant qu’un beau moment de lecture. Un cadeau idéal à (s’)offrir, enrichissant et positif.

En novembre je finis Thermae Romae. Après m’être lassé au volume 3 d’une trame narrative répétitive, j’ai pu constater que Mari Yamazaki réservait une véritable histoire de fond à son histoire nippo-romaine, en mettant en avant une romance impossible et touchante. Comme la mangaka dispose d’un talent certain pour la description des relations humaines, entre sensibilité et contradiction des sentiments, on finit toujours par s’attacher à ses personnages. Même l’excentrique Lucius, qui était un peu trop exalté à mon goût, finit par me plaire. La série s’achève sur une fin bien goupillée, ce qui est loin d’être le cas chez tous les mangakas. J’ai pu me procurer l’édition Deluxe qui est sorti en novembre chez Sakka, qui est plutôt classe d’ailleurs et que je vous conseille si vous n’avez pas encore essayé cette série.

Le même mois, j’apprends avec déception la pause de Seven Shakespeares avec l’arrivée du tome 6. Je n’ai pas encore lu ce dernier mais je trouvais ce seinen aussi enrichissant qu’unique : la réécriture de la vie de William Shakespeare, les émotions très palpables, les conflits religieux de l’époque en Angleterre…Espérons que la pause de Harold Sakuichi ne s’éternise pas, ce manga était pour moi une vraie parenthèse par rapport à mes lectures habituelles.

Nobles_Paysans_tome_1Autre genre, tout aussi bénéfique : Nobles Paysans, l’autobiographie complétement folle d’Hiromu Arakawa. Cette bonne femme est faite pour l’auto-dérision. Souvenez-vous des moments amusants de FMA, où Edward voyait rouge parce qu’on lui signalait sa petite taille et multiplier ce genre de gags par 10, sur tout un volume… La mangaka nous raconte son enfance et toute la partie de sa vie à la campagne avec sa famille de psychopathes / immortels / masochistes.

Elle dépeint des expériences authentiques de manière surréaliste et envoie bouler les préjugés sur la campagne et ceux qui en ont. Nobles Paysans, c’est la machine à fou rire de l’année, ni plus ni moins.

Oh, d’ailleurs, il faut aussi lire Silver Spoon du même auteure, pour son humour – encore -  et le traitement des relations entre personnages, l’éclosion d’une belle amitié. Depuis le tome 3 de la série, tout le monde finit par tomber sous le charme de cette école campagnarde où on suit les aventures du jeune Hugo. Ce premier de la classe à la psychologie assez torturée se cherche toujours mais on finit par développer beaucoup de bienveillance à son égard. Sans s’en rendre compte, Silver Spoon fait partie de ces mangas auquel on s’attache… Et qu’on est content de croiser en libraire de temps à autre !

 J’en termine pour novembre avec les éditions Pika : Joséphine Impératrice et Space Brothers. Le premier m’a renvoyé il y a quelques années en arrière avec le dessin old school et shôjoesque de Yumiko Igarashi. Une occasion de se cultiver un peu sur le destin de Jospéhine de Beauharnais. Space Brothers, de son coté, a su démontrer ses qualités dès les deux premiers tomes.

L’histoire est celle deux frères qui partent à la conquête de l’espace, mais le second semble tout réussir tandis que le premier a un profil de looser. Plus que l’espace ce sont les rapports humains et les personnages qui sont le centre de cette épopée et, bien qu’il ne se passe pas grand chose dans ces tomes 1 et 2, on est déjà sous le charme de ce mec paumé qui tente de redevenir le grand frère modèle. C’est très bien mis en scène, la narration permet autant l’immersion que l’empathie… Du travail de pro !

Décembre

vinland-saga-12-kurokawaEt voilà qu’on arrive à cette fin d’année, avec un dernier mois plus calme. Un peu de repos ça fait pas de mal. La première lecture est la plus marquante : Vinland Saga et son 12e tome est salué un peu partout sur le web, à raison. Avec un tome seulement par an, la moindre accalmie dans un scénario vous parait durer des lustres, et ce fut le cas pour Vinland Saga avec la fin de son prologue il y a maintenant 4 ans.

Mais les rouages de Makoto Yukimura se sont remis en marche et le destin de Thorfinn avance à nouveau, doucement mais surement. Ce volume est aussi l’occasion de réfléchir sur la condition des esclaves pendant les guerres vikings du 11e siècle, sur la vie dans le nord de l’Europe et sur la cruauté de l’époque, une cruauté qui était la norme, qui était « culturelle » en quelque sorte. C’est édifiant, ça fait réfléchir et c’est bougrement bien dessiné.

Pour le moment, comme je suis un peu en retard sur mes lectures de décembre, j’ai fait le tour des titres que je voulais évoquer…

Ah non, zut, il manque Emma

Dépêche de dernière minute : LISEZ EMMA, EMMA C’EST LA VIE, EMMA C’EST L’AMOUR !

Hum… Et donc, disais-je, j’ai fait le tour mais je me dois de citer Samidare, que j’aurais certainement achevé d’ici le 31 décembre et qui me plait vraiment beaucoup dans son statut d’anti-shônen. L’auteur travestit les codes du genre, il n’hésite pas à éliminer quelques personnages clés, ses héros veulent détruire la terre plutôt que de la sauver et plusieurs protagonistes discutent régulièrement avec l’ennemi suprême… Car rien n’est tout noir ou tout blanc dans ce manga de Satoshi Mizukami. Je suis bien content de pouvoir tout lire d’une traite, c’est vraiment prenant !

Et donc, en conclusion…

Tout ceci n’est au final qu’une mince partie de ce qu’il y avait à lire cette année : il faut absolument que je comble mes retards en Urasawa (Billy Bat, Master Keaton, Happy) et en Adachi (H2, Q and A, Cross Game), que je tente de me procurer du Moto Hagio, que je récupère les volumes qui me manquent d’Angyo Onshi pour lire la série d’une traite – idem pour Ashita no Joe - que je finisse un drôle de père et que je commence enfin Mushishi et Magi. Pour toutes ces séries plusieurs tomes sont déjà à la maison mais c’est en faisant tout ce récapitulatif que je vois à quel point l’offre de manga est vaste en France et à quel point il ne faut pas avoir d’état d’âme à arrêter les séries que l’on pourrait qualifier de « moyenne ». Il y a encore tellement de bonnes séries à lire que ça m’en colle parfois le vertige…

Au final, pour le top 10 de l’année on obtient donc, de manière totalement subjective :

Barakamon, Cesare, Parapal, Dream Team, Pil, L’attaque des Titans, Gewalt, Goggles, Nobles Paysans et Vinland Saga… Et si je devrais ne garder que le meilleur du meilleur ? Disons Cesare, Parapal, Gewalt, Nobles Paysans et Vinland Saga comme meilleurs moments de lectures de l’année.

En tout cas une chose est sûre : 2013 était un très bon cru et avec tout ce que j’ai mis de coté et toutes les séries qui vont grandir, 2014 s’annonce déjà captivante. En attendant, partagez vos propres souvenirs et profitez bien des fêtes pour en créer de nouveaux. On se donne rendez-vous en fin de semaine, pour fêter les 4 ans du blog !

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